Une remise à zéro
En remettant en mouvement par le mode ondulatoire une réalité matérielle figée, il est possible de dématérialiser l’ancienne pour en créer une nouvelle, libératrice des situations répétitives.
Le mental, lorsque nous étions enfants âgés de 4 ou 5 ans, nous a protégé pour nous éviter d’enjamber la fenêtre ou de prendre des risques exagérés : c’est effectivement son meilleur rôle. En grandissant, il a continué à nous assaillir de son omniprésence, aidé pour cela par l’éducation, par les conditionnements qui s’adressent à notre cerveau gauche (le cerveau rationnel et analytique). Il fonctionne comme un disque « dur » d’un ordinateur qui lit toujours et inlassablement les mêmes programmes incapables d’aller chercher des données nouvelles hors de ses programmes intrinsèques. C’est pourquoi notre mental ne devrait jamais être notre directeur de conscience. En effet, le mental représente le niveau général de la société illustré par le principe de la compétition : se battre ou fuir pour ne pas se faire dévorer ou encore passer devant l’autre pour prendre sa place, etc. …. Ces niveaux de stress artificiel nuisent considérablement à notre santé et les montées drastiques des niveaux de nos hormones : cortisol et adrénaline épuisent, nos reins, notre système digestif sur le plan physiologique empêchant notre système immunologique de nous protéger.
Rappelons que notre mental est chargé de notre survie. Il considère que l’existence est une survie permanente et il va tout mettre en œuvre pour nous éviter de mourir.
La contradiction réside dans le fait que nous avons grandi et devenu mature. Tout ce qui pouvait représenter un danger quand nous étions enfant n’est plus d’actualité. Ainsi une bougie allumée à laquelle nous risquions de nous bruler quand nous avions quatre ans n’est plus une menace à l’âge adulte. Pourtant, le mental ignore complétement que nous avons grandi, évolué et qu’une flamme ne peut plus menacée notre existence. L’égo (le mental) ne possède pas de bouton « reset » ou remise à zéro aux paramètres d’usine. Le mental est omniprésent avec ses discours incessants et que le fait de changer quoi que ce soit dans notre vie risque de nous mettre en danger. Souvenons-nous, notre mental à toujours cinq ans d’âge mental car il fonctionne en circuit fermé, tel un disque « dur » d’un ordinateur qui tourne toujours avec le même programme, dont beaucoup d’entre eux sont devenus obsolètes. En conséquence, il n’est même plus possible de faire une mise à jour. Ainsi une personne de cinquante ans fonctionne toujours avec un mental qui traite des mêmes données depuis l’enfance, l’égo étant incapable d’envisager que l’humain qu’il anime a grandi et muri, évolué et que ce qui était indispensable il y a trente ans ne s’applique plus du tout à la personne qu’elle est devenue au fil du temps.
Dans ces conditions, il ne nous est pas possible de gagner une bataille avec le mental car il sortira toujours vainqueur compte tenu du nombre d’années d’ancienneté de gouvernance de notre vie.
Le seul moyen d’y accéder, c’est d’utiliser le cœur, le « champ du cœur » qui est la clé d’accès unique à l’ouverture du portail multidimensionnel, au « Point Zéro », donc au potentiel infini. Le champ du cœur nous permet de transcender le temps et l’espace, au-delà des lois physiques traditionnelles.
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